Aide à domicile ou maison de retraite : que choisir ?
Un choix parfois difficile mais essentiel
Selon les statistiques de l’Insee, la perte d’autonomie est un phénomène qui apparaît de plus en plus avec l’âge. Au 1er janvier 2024, 14,7 millions de personnes ont 65 ans ou plus, 9 % d’entre elles touchent l’APA (l’allocation personnalisée d’autonomie), un chiffre qui augmente avec l’âge.
Selon drees.solidarites-sante.gouv.fr, on estime entre 3 et 8 % le nombre de personnes vivant à domicile en perte d’autonomie. Que ce soit à domicile ou au sein de structures spécialisées, le risque de perte d’autonomie est un sujet pour tous les seniors, un risque qui augmente avec l’âge. C’est pourquoi il faut prévoir et se poser la question le plus tôt possible afin de faciliter la transition du senior et ainsi choisir l’option qui lui conviendra le mieux.
Les besoins à évaluer
Avant de prendre une décision, il est important d’évaluer la situation du senior. Les facteurs tels que l’environnement familial, l’isolement ou l’autonomie souvent liée aux maladies ou troubles sont à prendre en compte. La grille AGGIR (Autonomie gérontologique groupes iso-ressources) est un outil qui permet d’évaluer le degré d’autonomie de la personne. Elle est classée en 6 catégories : plus un senior monte dans les catégories, plus il est autonome. Par exemple, ce qu’on appellera le « GIR 6 » sera considéré comme en parfaite autonomie, là où le GIR 1 représentera une perte d’autonomie totale. Cette catégorie permettra ainsi de connaître les aides possibles, selon le site : Pour les personnes âgées | Portail national d’information pour l’autonomie des personnes âgées et l’accompagnement de leurs proches Pour les personnes âgées, une personne âgée peut bénéficier de l’APA uniquement si la personne est comprise entre le GIR 1 et le GIR 4, son montant varie en fonction de la catégorie. Pas d’inquiétude si le senior est classé en GIR 5 ou 6 : d’autres aides sont possibles via les caisses de retraite.
La grille AGGIR doit être remplie par un professionnel :
- En EHPAD, le médecin coordonnateur s’en charge après votre demande d’APA.
- À domicile, un professionnel médico-social vous contactera pour organiser une visite d’évaluation et proposer un plan d’aide adapté.
Le GIR s’évalue sur plusieurs critères divisés en 2 catégories :
- Les activités corporelles et mentales (dites discriminantes)
- Communiquer verbalement et/ou non verbalement, agir et se comporter de façon logique et sensée par rapport aux normes admises par la société.
- Se repérer dans l’espace et le temps
- Faire sa toilette
- S’habiller, se déshabiller.
- Se servir et manger
- Assurer l’hygiène de l’élimination urinaire et fécale.
- Se lever, se coucher, s’asseoir, passer de l’une de ces 3 positions à une autre.
- Se déplacer à l’intérieur du lieu de vie.
- Se déplacer en dehors du lieu de vie
- Utiliser un moyen de communication à distance (téléphone, alarme, sonnette, etc.) dans le but d’alerter en cas de besoin.
- Les activités domestiques et sociales (illustratives)
- Préparer les repas et les conditionner pour qu’ils puissent être servis.
- Gérer ses affaires, son budget et ses biens, reconnaître la valeur monétaire des pièces et des billets, se servir de l’argent et connaître la valeur des choses, effectuer les démarches administratives, remplir les formulaires.
- Effectuer l’ensemble des travaux ménagers courants.
- Utiliser volontairement un moyen de transport collectif ou individuel.
- Acheter volontairement des biens.
- Respecter l’ordonnance du médecin et gérer soi-même son traitement.
- Pratiquer volontairement, seul ou en groupe, diverses activités de loisir.
En évaluant ses critères, vous pourrez alors commencer vos recherches afin de choisir ce qui conviendra le mieux pour répondre aux besoins des seniors, la maison de retraite ou l’aide à domicile.
Maison de retraite : une solution encadrée pour une prise en charge complète
Une maison de retraite est un établissement collectif qui accueille des personnes âgées de façon permanente ou temporaire. Les maisons de retraites médicalisées (EHPAD), offrant un accompagnement social comme médical, sont à distinguer des maisons de retraites non médicalisées (EHPA) qui, dans leur cas, accueilleront des personnes âgées autonomes ou peu dépendantes, leur offrant ainsi uniquement l’accompagnement social à travers des activités et des services adaptés aux résidents.
Le choix de l’EHPA ou de l’EHPAD se fait en fonction de l’autonomie de la personne. Si cette personne est dépendante, il est préférable de la guider vers l’EHPAD ; dans un autre cas, l’EHPA pourrait être utile surtout si le budget est limité. Selon Logement-seniors.com, le coût mensuel d’un EHPA varie entre 750 et 1500 euros, là où l’EHPAD aura un prix médian aux alentours de 1977 € par mois selon la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. Un prix qui varie en fonction des régions, puisqu’il peut descendre entre 1600 € et 1700 € dans les secteurs géographiques les moins chers, et monter jusqu’à 3231 € du côté des Hauts-de-Seine (92). L’inconvénient principal d’une maison de retraite reste son prix, qui peut être assez onéreux en fonction de la zone, de la qualité ainsi que des services proposés. La séparation avec l’environnement familial peut aussi rendre difficile la transition, signe d’un nouveau mode de vie, là où le senior avait un confort physique et psychologique chez soi. Il est important de peser le pour et le contre afin de prioriser un établissement spécialisé ou une aide à domicile.
Aide à domicile : rester chez soi avec un accompagnement adapté
Rester chez soi est une solution adaptée pour conserver le bien-être psychologique des seniors. L’aide à domicile peut être une option judicieuse grâce à son prix plus abordable et permet plusieurs services :
- Ménage, rangement, repassage ;
- Aide à la toilette et à l’habillage ;
- Aide au lever et au coucher ;
- Cours alimentaire, préparation et aide à la prise des repas ;
- Aide pour des démarches administratives ;
- Aide aux déplacements (pour les tâches du quotidien comme pour des activités).
D’autres services sont possibles en fonction de l’organisme, mais les principaux sont présentés ci-dessus.
L’exemple de Synergie, qui vous propose un service d’aide à la personne proposant l’aide au repas, l’aide à l’autonomie ainsi que l’entretien du domicile pour 28,60 € par heure toutes taxes comprises, soit 14,30 € après réduction d’impôt.
La décision dépendra donc du budget, du niveau d’autonomie et de la situation générale du senior.
Et si une alternative existait ? L’exemple de l’habitat partagé
Quand le maintien à domicile devient difficile, mais que la maison de retraite ne semble pas la meilleure option, une solution intermédiaire existe : l’habitat partagé.
À mi-chemin entre la vie chez soi et l’institution, ce modèle permet à des personnes âgées en perte d’autonomie de vivre ensemble dans une maison chaleureuse, tout en bénéficiant d’un accompagnement professionnel au quotidien.
Synergie propose justement ce type d’hébergement à travers la Maison Mirabeau, située à Antony. Cette maison partagée offre :
- Un cadre familial et sécurisé
- Un accompagnement 24h/24 par des auxiliaires de vie
- Une vie sociale riche, sans l’isolement ni l’anonymat
Pour en savoir plus : découvrir la maison partagée Synergie.
Ce type d’habitat est idéal pour les personnes en perte d’autonomie ayant besoin d’un soutien au quotidien, dans une ambiance bienveillante, à taille humaine.
La perte d’autonomie est une situation préoccupante pour de nombreuses familles, il est important de rester informer sur le sujet et prendre en considération l’avis et la situation du senior afin de réaliser le meilleur choix et permettre de l’accompagner physiquement comme psychologiquement.
Pour en savoir plus sur nos services d’aides à la personne, rendez-vous sur le lien suivant : Nos services – Synergie